La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a indiqué, le 3 avril 2025, lors d’une rencontre organisée avec l’Association des journalistes d’information sociale, le report de la «concertation sur la santé et les conditions de travail» qu’elle souhaitait organisée au printemps.
La ministre espère reprendre les travaux après le conclave sur les retraites censé rendre ses travaux en juin.
Selon la ministre du travail, l’objectif de cette concertation qui portera tant sur la santé physique que la santé mentale au travail, «est de voir comment les conditions de travail, la santé au travail, la médecine, la prévention, les organisations de travail et les pratiques managériales favorisent, ou non, le bien-être au travail». Elle réunira les partenaires sociaux et des chercheurs. Elle sera précédée par l’organisation, le 28 mai 2025, d’un colloque sur ce thème à l’occasion de la journée mondiale des conditions de travail.
Lors de sa déclaration de politique générale, le 14 janvier 2025 à l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou avait en effet fait part de son souhait que «s’ouvre une concertation sur le travail et les salaires qui reviendra sur la qualité de la vie au travail, sa rémunération et son sens». Plus précisément, cet échange pourra permettre d’aborder «la question de la santé au travail, de la prévention et de la prise en charge des arrêts de travail ainsi que sur la situation des travailleurs pauvres et de l’égalité salariale femmes-hommes».
Lors de l’examen du PLFSS pour 2025 au Sénat, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, avait déjà fait part de son souhaiter de «réexaminer le système de prise en charge des indemnités journalières» afin de « trouver un meilleur équilibre, plus juste, entre responsabilité individuelle, responsabilité de l’entreprise et solidarité nationale» (lire KPS du 18 novembre 2024).