Le rattrapage des soins s’est poursuivi en juillet

Publié le 30 août 2021


L’Assurance maladie a publié, le 26 août, un bilan des soins remboursés sur les sept premiers mois de l’année 2021, marqué par les conséquences de la pandémie de Covid-19.

Conséquence des mesures sanitaires prises pour contenir la pandémie et de l’effet rattrapage provoqué par le confinement du printemps 2020, les dépenses de soins de ville ont, selon cette étude, augmenté de 15,6% entre janvier et juillet 2021, comparé à la même période de 2020. Portée par l’activité des tests Covid, les remboursements d’analyses médicales ont augmenté de 120,2%. D’autres postes de soins enregistrent de fortes hausses d’une année sur l’autre, à commencer par les honoraires des dentistes, en lien avec la mise en œuvre pleine et entière du 100% Santé (+38,3%), ceux des masseurs-kinésithérapies (+36,9%), des auxiliaires médicaux (+21,8%) et des autres spécialistes (+20,3%). Les dépenses de médicaments se sont accrues, de leur côté, de 12,6%. En parallèle, les soins remboursés par les établissements privés ont progressé de 29,5% tandis que les dépenses de transport sanitaire ont bondi de 23,2%. Conséquence, notamment, de la bascule des arrêts maladie dérogatoires sur le dispositif d’activité partielle, les dépenses d’indemnités journalières ont a contrario diminué de 11,9% sur la période.

Si l’on compare ces résultats avec la même période sur 2019 de façon à lisser le caractère atypique de l’année 2020 sur la consommation des soins, le total des dépenses de villes n’augmente plus que de 7,2%. Hormis les dépenses de laboratoires (en hausse de 48,6%), celles des établissements sanitaires privés (+10,6%), les indemnités journalières (+8,3%) et les soins infirmiers (+8,1%%) sont les postes les plus dynamiques sur deux ans. Les honoraires des dentistes, remboursés par l’assurance maladie ne se sont accrus que de 5,4%, tandis que ceux des généralistes régressaient de 1,7% sur la période.