L’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (Unocam) qui regroupe les 3 familles d’assureurs complémentaires en santé (paritaire, mutualiste et assurantielle) a publié, le 30 juin 2022, son rapport d’activité 2021.
«L’Unocam a favorisé, en 2021, le dialogue entre les différentes familles d’organismes en faisant émerger des positions et des actions communes», se félicite Marc Leclère, son président. Le dialogue engagé avec les représentants des psychologues a permis la conclusion, dès le mois de mars 2021, d’un accord de place permettant la prise en charge au 1er€ d’un forfait de 4 séances de psychologues sur la base de 60€ la séance.
Soucieuse de s’impliquer pleinement aux côtés de l’assurance maladie obligatoire dans l’amélioration des prises en charge et le développement de la prévention, l’Unocam s’est aussi impliqué de façon croissante dans les négociations avec les professionnels de santé. L’Unocam a ainsi ratifié les nouvelles conventions conclues avec les audioprothésistes et les opticiens d’une part et avec les pharmaciens d’officine d’autre part. Au total, l’Unocam a participé à 26 séances de négociations avec 13 professions différentes. Dans ce cadre, l’Unocam s’est prononcée pour l’extension des compétences des orthoptistes en matière de prescription des corrections optiques de façon à dégager du temps médical pour les ophtalmologistes.
L’Unocam plaide pour ouvrir aux kinés d’adapter les prescriptions dans le cadre d’un renouvellement d’ordonnance datant de moins d’un an.
«Rien ne justifie en revanche la prolongation jusqu’au 31 juillet 2022 de la prise en charge à 100% par l’assurance maladie obligatoire de la téléconsultation médicale.
L’Unocam a également participé aux travaux visant à améliorer la lisibilité des garantie et la comparaison des offres de contrats santé mais aussi au déploiement du tiers payant à l’hôpital.
L’institution souhaite en revanche être associée à la définition des modalités de prise en charge, à compter du 1er juillet 2022, des dispositifs médicaux de télésurveillance qui doivent être définis par voie réglementaire.
Enfin, l’Unocam déplore «les freins croissants» mis à l’ouverture aux complémentaires aux données de santé indispensables à leur activité, comme le prévoyait pourtant la loi du 26 janvier 2016 relative à la modernisation du système de santé. Ainsi les Ocam «n’ont toujours qu’un accès limité dans les faits aux données de santé».