Le courtier Verlingue, filiale du groupe Adélaïde, a publié, le 17 mai 2024, son 5e baromètre portant sur l’absentéisme en 2023, faisant apparaître une baisse notable des arrêts de travail comparé à 2022 dans tous les secteurs et sur tout le territoire national.
Avec 38,1% des salariés absents au moins un jour en 2023, le nombre de salariés concernés a diminué de 22% entre 2022 et 2023. Cela équivaut à un taux d’absentéisme de 5,7% en 2023 en baisse de 9% par rapport à 2022 mais en hausse de 18% par rapport à 2019.
Par grands secteurs d’activité, le taux d’absentéisme varie de la façon suivante :
Toutefois, la fréquence des arrêts, égale à 1,91 arrêt par salarié) se maintient au même niveau et surtout, la durée moyenne des arrêts continue d’augmenter à 20,7 jours contre 17,7 jours en 2022. En sachant toutefois que 2022 s’était caractérisé par l’explosion des arrêts de courte durée en lien avec la vague Omicron du début de l’année. Dans le détail, la durée moyenne des arrêts inférieurs à 8 jours est plus faible que les année précédentes (3,5 jours en 2023 versus 4,3 jours en 2022). Leur fréquence est cependant en augmentation, et cela quelle que soit la typologie des salariés. Elle est particulièrement marquée chez les jeunes salariés de moins de 25 ans (+12% par rapport à 2021). La durée moyenne des arrêts de plus de 30 jours est en augmentation. Ces arrêts longs représentent 72% de la durée totale des arrêts enregistrés en 2023, comparativement à 64% en 2022.
Les salariés absents plus de 3 fois dans l’année sont âgés en moyenne de 37,7 ans, sont à 57% des femmes et à 83% des non-cadres.
Avant intervention du régime de prévoyance, le coût du maintien de salaire s’établit 3,4% de la masse salariale et représente un coût par salarié absent de 3594€, en hausse de 20% par rapport à 2022 sous l’effet de la durée des arrêts.
Selon Verlingue, l’acquisition de congés payés durant les arrêts maladie aura un impact estimé à +10% du coût direct de l’absentéisme pour les entreprises en 2023.