Un décret et un arrêté, publiés au Journal officiel du 15 mai 2025, tirent les conséquences des modifications entérinées à l’occasion de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 concernant le dispositif MonPsy mis en place en 2022 et cofinancé à 40% par les complémentaires (lire KPS du 28 février 2025).
Le décret supprime ainsi, à compter du 16 mai 2025, la condition préalable d'adressage par les médecins, les sage-femmes et les professionnels de santé de la médecine scolaire en vue de la prise en charge des séances d'accompagnement réalisées par un psychologue dans le cadre de ce dispositif.
Il augmente de huit à douze le nombre de séances pouvant être prises en charge annuellement.
Enfin, le texte introduit le principe d’une «autorisation préalable du patient » avant transmission par le psychologue d’informations concernant le patient à son médecin traitant.
De son côté, l’arrêté supprime l’avis obligatoire du psychiatre pour les patients sous traitement par antidépresseurs depuis moins de 6 mois ou par hypnotiques ou benzodiazépines depuis moins d'un mois.
L’accès simplifié au dispositif MonPsy entre en vigueur
Publié le 16 mai 2025