Le directeur général du travail (DGT), Pierre Ramain, a publié, le 4 octobre 2025, un post sur LinkedIn à la suite de la réunion du comité de suivi des négociations salariales de branche.
350 accords salariaux ont ainsi été conclus au niveau des branches en 2024, soit un niveau comparable à celui de la période d’avant-Covid, loin des pics observés en 2022 et 2023 marqués par la forte hausse de l’inflation. Sur les 171 classifications de branche analysées, seules 11% présentaient des minimas conventionnels inférieurs au SMIC et seulement 2 branches affichaient cette non-conformité depuis plus d’un an. Pour mémoire, lors de l’invitation faite, en 2022 aux branches, de négocier des salaires minima conventionnels supérieurs au SMIC, 120 branches (soit 71%) présentaient une grille dont au moins un coefficient était inférieur au SMIC (lire KPS du 22 août 2022).
Surtout, relève Pierre Ramain, 42% des branches ont conclu un accord sur les classifications depuis moins de 5 ans, ce qui marque une progression de 8 points depuis le début de l’année 2025. Si les progrès sont réels, il n’en demeure pas moins qu’«encore plus d’un tiers des branches n’ont pas conclu d’accord en la matière depuis plus de 10 ans», souligne le DGT.
Au total, il ressort de ce bilan que « pour la première fois depuis 3 ans, l’éventail des minima conventionnels s’est élargi en moyenne, même si la situation est très contrastée d’une branche à l’autre».